Oiseaux sur glace au jardin des Tuileries à Paris

Classé au titre des monuments historiques depuis 1914, et inclus dans la la protection du patrimoine mondial de l'Unesco, le jardin des Tuileries est un parc parisien en bordure de Seine.

En prolongement du Palais du Louvre, il donne également directement sur la place de la Concorde. Je reviendrai prochainement de cette place de Paris.

D'une superficie d'environ 25 hectares, a peu près équivalente à celle du jardin du Luxembourg, dont je vous ai déjà parlé, le jardin des Tuileries est un des plus anciens jardins à la Française de Paris.

D'après le site Paris.fr, c'est en 1519 que  François 1er avait choisi ce vaste terrain occupé depuis le 12ème siècle par des fabriques de tuiles et entouré de champs de courges pour y construire une résidence luxueuse avec jardin. Qui ne verra jamais le jour.

En 1564, Catherine de Médicis, dont je vous ai déjà parlé dans mon article sur le jardin du Luxembourg, séduite par les lieux aménagea un palais, les " Tuileries ", au milieu d'un jardin florentin inspiré des jardins du Moyen-Age. Des réceptions fastueuses s'y déroulèrent.

Mais c'est en 1664 qu'André Le Nôtre, créateur notamment des jardins royaux de Versailles, fut chargé par Louis XIV de redessiner le jardin. Le roi l'ouvrit à la promenade des " honnêtes gens ", le peuple pouvant s'y rendre à la Saint-Jean. Ce fut le premier jardin public de Paris.

Les bassins intégrés dans le jardin datent également du 17^ème siècle, puisqu'elle firent partie des plans du jardin royal réalisé par Le Nôtre.

Leur restauration a été réalisée en 1990.

Le grand bassin octogonal situé près de la grille de la Concorde est le plus grand de tous les bassins du jardin.

Il est orné d'un puissant jet central qui atteint 12 mètres de haut et de huit jets inclinés placés dans chacun des angles de l’octogone.

Naturellement, les jets ne fonctionnent pas en hiver, et il arrive donc que le bassin soit entièrement gelé, servant ainsi de patinoire aux oiseaux fréquentant le parc. Une patinoire sur une eau de qualité.

D'après le site sirev.fr, la qualité de l'eau se réfère à deux aspects : celui de l’hygiène et celui de l’esthétisme.

Comme de nombreux enfants viennent, lorsque le bassin n'est pas gelé, jouer avec des petits voiliers télécommandés, l’Etablissement public du Louvre se devait d’obtenir une eau qualitativement fiable.

De plus, les bassins se situant dans un environnement diversifié en termes d’espèces végétales et de couleurs, les promeneurs doivent impérativement retrouver cette richesse esthétique dans l’eau qui parcourt les retenues du jardin.

C'est ainsi que si les bassins sont toujours alimentés par le canal de l’Ourcq, l’eau n’est plus massivement rejetée vers les égouts : elle est recyclée et traitée.

Au passage, et toujours selon sirev.fr,  les installations qui consommaient préalablement 35 000 m3 d’eau par an ont été modernisées au début des années 2000 et ne consomment aujourd'hui plus qu'environ 4 000 m3. 

A bientôt,
et faites-vous plaisir avec de très belles photos !

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